Depuis novembre 2022, la PARM accompagne le gouvernement du Burundi dans sa vision « Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ». Cet appui se matérialise par le soutien technique de la PARM au pays pour l’atténuation, le transfert et l’adaptation aux risques agricoles.
Après la conduite des études d’évaluation des risques dans les filières lapin, maïs et riz, la PARM a participé, du 5 et 6 décembre 2024, à une table ronde organisée par le gouvernement burundais visant à mobiliser les financements nécessaires pour concrétiser la vision nationale du Burundi 2040-2060. L’événement a rassemblé une centaine d’investisseurs internationaux venus des cinq continents, ainsi que de nombreux acteurs nationaux. Il a été marqué par le renouvellement de l’engagement des partenaires traditionnels et par la volonté affirmée des investisseurs privés de soutenir la trajectoire de croissance du pays.
La PARM a présenté son projet d’investissement « Gestion des Risques Agricoles pour le Développement Inclusif et la Résilience – GRADIR », visant à soutenir le développement d’une agriculture résiliente, inclusive et créatrice de richesses, tout en garantissant la souveraineté alimentaire et nutritionnelle de la population dans les filières lapin, maïs et riz. Aligné sur les objectifs de la vision 2040, le projet GRADIR est élaboré en collaboration avec le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage (MINEAGRIE), le CAB International (CABI), l’institut international d’agriculture tropicale (IITA), l’institut international de recherche sur le riz (IRRI), l’institut international de recherche sur l’élevage (ILRI), AUXFIN, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), la FAO et le groupe African Risk Capacity (ARC).
Cet ambitieux projet est estimé à 253 millions USD et s’étendra sur une période de 15 ans, organisée en deux phases de 7 ans chacune, avec une année intermédiaire dédiée à l’évaluation des résultats de la première phase. La première phase se concentrera sur la mise en place des infrastructures, le renforcement des capacités institutionnelles et techniques, ainsi que sur l’expérimentation des innovations. La deuxième phase sera dédiée à la consolidation des acquis et à la mise à l’échelle des innovations et technologies validées.
La participation active de la PARM aux différents échanges témoigne de son engagement envers le pays et son soutien pour atteindre des investissements dans des secteurs stratégiques alignés sur les priorités nationales et besoins locaux, renforçant ainsi la résilience et la croissance économique du pays.